Mylonite

Mylonite est un auteur, compositeur et interprète en autoproduction (Mylonite RecordZ) de la génération 1986 présent dans le monde musical depuis 2006.

Sa démarche artistique a pour intérêt premier de créer un dialogue ainsi que de l'échange afin d’évoluer ensemble par le partage. Pour se faire il tente de prendre du recul sur des sujets d’actualités comme avec le titre « Violence hebdomadaire » ou sur des thèmes plus profonds centrés sur l’être humain (musiques « Paradoxal » ou encore « souffle de vie »).

Mylonite ne cherche pas à apporter de vérités absolues ni à dispenser des leçons de morale, ses messages veulent en toute humilité impulser une réflexion constructive et pacifique.

Ses musiques, qu’il compose intégralement (pas de samples), sont inspirées de grands compositeurs tels que Howard Shore, John Williams ou encore Hans Zimmer.

Egalement très inspiré par la science fiction et la fantaisie, Mylonite propose une approche inédite dans le hip-hop de « rappeur geek » avec son titre « Conscience-fiction ».

H. : Bonjour Mylonite! Tout d'abord, pourquoi avoir choisi ce pseudo?

Mylonite, c'est une roche terrestre réduite en poussière par le mouvement des plaques tectonique. J'ai choisi Mylonite car comme

cette roche, les mouvements terrestres (les mouvements humains) me détruisent également en quelque sorte.

H. : Quand et comment as-tu décidé de commencer la musique ?

C'était au début pour moi, pour mon plaisir personnel, puis j'ai persisté et je continue à persister.

H. : Pourquoi as-tu choisi la musique, et en particulier le hip hop, pour t'exprimer ?

J'ai une passion viscérale pour la musique ! Quant au hip hop, c’est pour moi un mouvement qui permet de transmettre, que ce soit

par la musique, la danse ou le graff. Mais je ne pratique que la musique. Sinon je compose beaucoup de choses, tel que des

musiques de films ou BO, si quelqu’un cherche un compositeur, je suis là !

H. : Quelles sont tes inspirations ?

Au niveau chanson, j’aime IAM, Keny Arkana, Assassin, Street Skills… Pour la composition, car je compose mes musiques, je

suis inspiré par les grands compositeurs tels que Hans Zimmer, Howard Shore, Alexandre Desplat, et John Williams.

H. : Par rapport à ton EP, tu peux me dire quels sont les procédés de création musicaux et visuels ?

Pour la musique, j’écris évidement tous mes textes. Je compose et écris souvent impulsivement, pour mes titres du moins. Pour

l'EP, disons que c'est un concentré de tout ce que je fais en dix titres. Choisir seulement dix titres n'a pas été évident, j'espère avoir

fait le bon choix ! L'idée est surtout de passer un message, qui d'ailleurs ne m'appartient pas uniquement. J'ai la chance de pouvoir

mettre des mots sur ce que certaines personnes pensent donc ces messages sont à tout le monde. De ce fait mon EP est en quelque

sorte un peu à tout le monde... Et puis j'ai fait ça en indépendance totale, donc des fois je me prends à espérer que ça marche et

que nos points de vues soient représentés à plus grande échelle. Pour ce qui est des visuels, trois artistes bossent dessus

actuellement mais le gros du boulor est fait par Vincent Fernandez

H. : Par rapport à Save our souls et Paradoxal, on trouve dans ces deux morceaux une vision du monde plutôt négative, est-ce que tu penses un jour faire un morceau jovial ?

Je ne compte pas mentir au gens. Je suis réaliste, mais je ne parle pas des belles choses de la vie, c'est pour cela que ça parait sombre. J'essaie de partager les choses qui me dérangent afin de participer, en toute modestie et à mon échelle, à la prise de conscience, donc je parle surtout de ce qui ne va pas. Sur le morceau Isil, on entend un enregistrement de la sonde Voyager 1 (une sonde spatiale), et un petit bout du film Harry Potter dans Perception ; pourquoi mélanger astronomie, cinéma et musique ? Je suis un mélange de plein de chose comme nous tous, malheureusement sur l'EP l’extrait de Harry Potter n'y sera pas pour des raisons de droits d'auteur...